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Informatique : 5 métiers qui recrutent en alternance en 2023

IC DIGITAL TRANS Informatique : 5 métiers qui recrutent en alternance en 2023

Informatique : 5 métiers qui recrutent en alternance en 2023

Tour d’horizon des métiers phares dans le domaine de l’informatique pour lesquels les entreprises recherchent des candidats en 2023.

L’informatique figure parmi les secteurs d’activité les plus en tension actuellement sur le marché de l’emploi, avec davantage de postes recherchés que de candidats pour les occuper. De nombreux avantages vous sont offerts : des missions variées, un environnement en perpétuelle évolution, des salaires attractifs et des entreprises qui recrutent sur ces métiers.

Pour répondre à leurs besoins, des compétences techniques sont requises, notamment en vue de les accompagner dans la virtualisation des réseaux, ou pour garantir la sécurité et optimiser l’architecture des systèmes d’information. Mais quelles sont les professions qui recrutent le plus de talents actuellement dans ce secteur ? Les réponses avec l’ESGI, la grande école d’informatique en alternance.

1. Administrateur systèmes et réseaux

Véritable expert des infrastructures informatiques de son entreprise ou de ses clients, l’administrateur systèmes et réseaux joue un rôle essentiel au sein de son organisation. Il est en charge du bon fonctionnement du matériel informatique (installation, paramétrage, sécurisation), et il garantit la qualité ainsi que le maintien en condition opérationnelle du réseau. Il assure aussi le support technique, particulièrement en cas de panne ou de dysfonctionnement des équipements, et peut contribuer à faire évoluer les moyens informatiques de sa structure.

Les compétences attendues :

  • Maîtriser les bases de données, les systèmes et réseaux,
  • Être capable d’administrer et de sécuriser des réseaux informatiques,
  • Avoir le sens de l’écoute, de la rigueur et de la pédagogie pour diffuser les bonnes pratiques.

Son salaire* : à partir de 32 000 € pour un profil junior (0-2 ans) jusqu’à 55 000 € pour un profil senior (10 ans et plus).

2. Superviseur informatique

Pour garantir des systèmes d’information disponibles et opérationnels, les entreprises ont besoin de superviseur informatique (ou superviseur IT), afin d’en assurer l’installation, la maintenance et la mise à niveau. Son objectif : éviter les interruptions de service et détecter les failles qui pourraient compromettre les infrastructures, en cas de cyberattaque par exemple, grâce à des outils de monitoring. Il surveille au quotidien l’état du réseau et des applications utilisées par les collaborateurs. Il peut aussi être amené à manager des équipes opérationnelles.

Les compétences attendues :

  • Avoir de bonnes connaissances en systèmes et réseaux,
  • Avoir un esprit d’analyse pour apporter des solutions aux problèmes techniques rencontrés, et être force de proposition afin de faire évoluer l’environnement technologique déployé,
  • Être pédagogue, savoir vulgariser les concepts techniques et faire preuve de leadership.

Son salaire : à partir de 40 000 € pour un profil junior (0-2 ans) jusqu’à 60 000 € pour un profil senior (10 ans et plus).

3. Ingénieur réseaux

Il est le responsable du bon fonctionnement et de la qualité des réseaux informatiques (locaux et distants) de son entreprise ou de ses clients. Ses missions sont variées : de l’identification des besoins et des attentes des usagers, à l’organisation et l’administration de l’architecture réseaux, jusqu’au support et à leur maintenance. Grâce à ses bonnes connaissances du marché, l’ingénieur réseaux contribue à l’évolution technologique de son organisation en apportant de nouvelles solutions à mettre en place pour améliorer la qualité de travail des collaborateurs.

Les compétences attendues :

  • Maîtriser l’architecture et l’administration des réseaux informatiques,
  • Être capable de bien comprendre l’environnement de l’entreprise et ses spécificités métiers,
  • Avoir le sens de l’écoute, être réactif et savoir s’adapter aux évolutions technologiques du marché.

Son salaire : à partir de 40 000 € pour un profil junior (0-2 ans) jusqu’à 90 000 € pour un profil senior (10 ans et plus).

4. Ingénieur virtualisation

Son rôle consiste à migrer les données de son entreprise ou de ses clients vers des solutions de cloud computing. Pour cela, il va auditer et analyser les besoins en virtualisation des données de la structure en question. Une fois les solutions techniques identifiées, l’ingénieur virtualisation les déploie, veille au stockage des données dans le cloud, en respect des normes techniques et de sécurité en vigueur. Il s’assure également du maintien opérationnel des infrastructures virtualisées, supervise leur fonctionnement via des outils de monitoring, et propose des actions pour les optimiser.

Les compétences attendues :

  • Avoir de très bonnes connaissances dans les infrastructures de virtualisation et les logiciels du marché,
  • Savoir recueillir et identifier les besoins pour définir des spécifications techniques et sélectionner les solutions appropriées,
  • Avoir l’esprit d’analyse et un bon sens de la relation client, être rigoureux, force de proposition, et maîtriser l’anglais technique.

Son salaire : à partir de 40 000 € pour un profil junior (0-2 ans) jusqu’à plus de 75 000 € pour un profil senior (10 ans et plus).

5. Responsable informatique

En tant que chef d’orchestre, il pilote l’ensemble de l’infrastructure des systèmes et réseaux informatiques de son entreprise, dont il garantit le maintien et l’efficacité au quotidien. Il contribue à l’évolution des processus, méthodes et équipements déployés afin de répondre aux besoins des utilisateurs en fonction du budget qui lui est alloué. Selon la taille de la structure qui l’emploie, il peut aussi être amené à gérer une partie de ses activités auprès de sous-traitants, et former les collaborateurs aux usages et bonnes pratiques dans ce domaine.

Les compétences attendues :

  • Avoir d’excellentes connaissances dans les systèmes d’information, mais aussi les applications et technologies utilisées par son organisation,
  • Être capable de piloter et de gérer des projets en fonction d’un budget défini,
  • Faire preuve d’adaptabilité pour savoir anticiper les évolutions du secteur, mais aussi de pédagogie, de leadership, et maîtriser l’anglais technique.

Son salaire : de 70 000 € à plus de 100 000 € pour un profil senior (10-15 ans et plus).

Une formation pour faire carrière dans les métiers de l’informatique

L’ESGI, l’école supérieure de génie informatique, propose des formations de bac à bac+5 en alternance et reconnues sur le marché. Vous avez le choix parmi 9 spécialisations à partir de bac+3, dont une qui est dédiée aux Systèmes, Réseaux et Cloud Computing. L’atout de l’école : une pédagogie par projet avec la réalisation de cas pratiques (management, sécurité du cloud, virtualisation des réseaux…) et un suivi individualisé pour devenir rapidement opérationnel dans les métiers de l’informatique.

Cette formation m’a permis d’appréhender les enjeux et thématiques du domaine du cloud computing, tout en prenant conscience de l’importance de celui-ci sur le marché de l’IT. Elle m’a également permis de monter en compétences techniquement grâce notamment à la connaissance, à l’expérience et à la pédagogie des formateurs, explique Walid E., étudiant en 4e année à l’ESGI en Systèmes, Réseaux et Cloud Computing.

Tous les programmes sont accessibles en alternance dès la 1ère année, avec un large réseau d’entreprises partenaires pour vous accueillir. Autres avantages de se former avec l’ESGI : la préparation des certifications professionnelles de référence (Cisco, Amazon Web Services, Red Hat, Juniper, Palo Alto et ITIL) pour acquérir un solide socle de compétences, avec des titres en ingénierie informatique reconnus par l’État et les entreprises (niveaux 6 et 7) à la clé.

Se former aux métiers de l’informatique en alternance avec l’ESGI

*Les salaires mentionnés sont exprimés en bruts annuels et se basent sur l’étude de rémunérations 2023 publiée par PageGroup.

 
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IA, ChatGPT, Midjourney : quels défis et opportunités pour les entreprises en 2023 ?

Nous avons interrogé Nicolas Rauber, responsable pédagogique Coding & Digital Innovation à l’IIM, sur les enjeux imposés par les outils basés sur l’IA.

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Comment s'adapter aux nouveaux usages de l'IA et à ses limites dans le milieu professionnel ? © Gorodenkoff - stock.adobe.com
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Nicolas Rauber, responsable pédagogique Coding & Digital Innovation à l’IIM

Diplômé de la 1ère promotion de l’IIM en 2000, Nicolas Rauber a occupé le poste de directeur technique et de l’innovation dans des agences digitales et créatives pendant 20 ans. Il est revenu à l’IIM en 2020 en tant que responsable pédagogique de l’axe coding & digital innovation.

L’IIM est une école qui est née avec l’Internet grand public en 1995. Elle accueille aujourd’hui plus de 2 100 étudiants, qui sont formés aux nouveaux métiers du digital.

Quel est l’état des lieux de la digitalisation des entreprises en ce début d’année 2023 ?

Elle varie selon de nombreux facteurs, en fonction de la taille des entreprises, de leur implémentation, si elles ont une dimension nationale ou internationale, leur secteur d’activité… Mais le sentiment général qui prédomine, c’est que cette digitalisation des entreprises avance vite. La pandémie a accéléré ce phénomène, et depuis plusieurs mois, nous constatons un véritable tsunami avec l’IA, qui revient actuellement sur le devant de la scène.

Justement, parlons de l’intelligence artificielle et notamment du boom actuel autour de ChatGPT : quel est votre regard à ce sujet ? Assiste-t-on à une véritable révolution ?

L’intelligence artificielle représente une marotte car c’est un sujet dont on reparle souvent. Elle existe depuis longtemps avec des performances qui évoluent au fil des années. GPT-3, qui se basait sur un existant avec une approche plus ouverte, est rentré sur le marché. L’été dernier, nous avons assisté à un engouement massif autour de l’IA générative visuelle avec des outils comme Midjourney, et depuis quelques semaines, l’explosion autour de l’utilisation de ChatGPT.

Nous sommes en train de franchir un cap, au même titre qu’il y a 25 ans, lorsque l’on est passé du multimédia à l’Internet. Mais attention, on ne peut pas vraiment dire que nous assistons à une révolution. L’intelligence artificielle se construit techniquement depuis un moment. Il y a une vraie différence entre la technologie, que l’on avait déjà à l’époque, et l’innovation.

OpenAI a été brillant en concevant un produit extrêmement simple d’utilisation et accessible. Tout le monde a pu le tester très rapidement et a eu le sentiment de pouvoir générer facilement un contenu (texte, image, vidéo…) à partir d’une IA.

Comment analyser ce phénomène autour de ChatGPT, et plus globalement l’essor de l’IA générative ? Peut-on parler de menace ou d’opportunité pour les entreprises ?

Nous avons pu observer son adoption très rapide au sein des mœurs du grand public, qui a compris tout son potentiel. Même constat du côté de la sphère professionnelle : ChatGPT aide les entreprises qui l’utilisent en leur faisant gagner du temps sur un certain nombre de tâches. Même si l’outil d’OpenAI suscite à la fois de la peur et de la fascination sur les performances possibles de l’IA générative, on la retrouve aujourd’hui dans tous les domaines : réseaux sociaux, jeux vidéo, moteurs de recherche (Google, Bing), et même PowerPoint…

Nous devrions donc continuer à bénéficier des nombreux usages offerts par ce type d’IA, mais il ne faut pas occulter la réalité qui se cache derrière. Ce phénomène remet notamment en cause la perception d’une certaine partie de la population, qui se demande si la créativité peut encore rester du ressort de l’humain. Nous devons rester prudents à ce sujet.

Quels sont les défis à relever pour les entreprises en matière d’intelligence artificielle ?

Le principal enjeu pour les entreprises réside dans la dépendance à ce type d’outil. Si des solutions boostées par l’IA existent déjà dans le graphisme ou le développement par exemple, devons-nous prendre comme argent comptant ce que produit l’IA, ou va-t-on réussir à apporter notre œil d’expert afin d’aller challenger ces outils ? Car le risque est bien présent : sommes-nous voués à devenir dépendants et tomber dans une certaine paresse intellectuelle, en se laissant influencer par la machine, qui est terriblement efficace et performante ?

Mais comment les futurs professionnels du digital peuvent-il s’adapter à ces nouveaux usages tout en prenant en compte leurs limites ?

Pour nos étudiants de l’IIM qui s’orientent vers les métiers du digital, comme pour les professionnels en poste, il s’agit de s’imposer une certaine discipline et un sens critique, ou à acquérir ce type de compétences, pour remettre en cause les résultats produits par les IA génératives. Ma conviction : il est impératif de réussir à garder son libre arbitre et une certaine acuité vis-à-vis des productions fournies par les outils basés sur l’IA. Ils présentent en effet de nombreuses limites, que ce soit au niveau de la base de connaissances ou de leur mode de raisonnement.

Même si les résultats proposés sont impressionnants et que ChatGPT donne la sensation de tout savoir sur tout, il faut prendre ses réponses comme des suggestions, continuer de se poser des questions car l’humain doit rester le pilote de la machine, et non l’inverse.

Quelles sont les opportunités d’emploi dans le domaine de l’intelligence artificielle ?

Il n’y a pas une tendance qui se dégage en particulier : tous les métiers vont être accélérés grâce à l’IA. Les développeurs full stack utilisent déjà l’outil GitHub Copilot, les UX/UI designers peuvent s’appuyer sur ChatGPT ou des plugins Figma pour leur faciliter la tâche. On va retrouver de l’IA dans certaines typologies de métiers en tension, notamment dans la gestion de la data en entreprise. Toutes nos formations à l’IIM intègrent de l’intelligence artificielle dans le but d’accompagner nos étudiants vers ces nouvelles opportunités qui s’offrent à eux.

Quelles sont les compétences nécessaires pour faire carrière dans les métiers qui requièrent la maîtrise de l’IA ?

Au sein de notre axe Coding & Digital Innovation à l’IIM, en plus des cours de développement, nos enseignements spécifiques à l’IA permettent à nos étudiants de bien comprendre comment cela fonctionne. Au-delà des compétences techniques, comme la maîtrise de Photoshop ou du langage PHP par exemple, les soft skills représentent un socle indispensable pour être capable de traduire les problématiques des utilisateurs en solution et en code.

Des qualités humaines, telles que la capacité de travailler en équipe, l’écoute ou encore la compréhension non-verbale pendant des échanges, sont essentielles pour des profils comme un product owner, un chef de projet digital ou un architecte logiciel. Ce sont des compétences qu’une machine va mettre très longtemps avant de pouvoir les acquérir.

Comment formez-vous les étudiants à ces compétences pour les mettre dans les meilleures conditions en vue de répondre aux besoins des entreprises ?

Nous formons des étudiants polyvalents, avec des compétences en jeux vidéo, animation 3D, communication digitale, création numérique et coding. Ils sont à la fois curieux et agiles, mais aussi capables de s’adapter aux changements, comme ceux apportés par l’intelligence artificielle. Pendant leur parcours à l’IIM, ils acquièrent un spectre global du digital, avec la possibilité de se spécialiser dans un domaine. Nous leur apportons le bagage technique et humain nécessaire afin de répondre aux besoins des entreprises.

Quelles sont les spécificités de la pédagogie enseignée par l’IIM ?

Notre méthode pédagogique est basée sur la réalisation de nombreux projets, qui fait partie de l’ADN de l’IIM. Nous plaçons nos étudiants dans des situations au plus proche du milieu professionnel. Avec nos bourses aux projets, des entreprises, des organisations ou des municipalités les challengent sur des problématiques concrètes qu’elles rencontrent.

Les étudiants travaillent en groupe sur ces projets de A à Z en 2e et 3e année, et ils bénéficient des enseignements d’intervenants professionnels, qui expérimentent eux-mêmes les évolutions de la sphère digitale et de l’IA au quotidien. Et ils ont aussi la possibilité d’effectuer leur alternance en année 3 pour appliquer leurs connaissances et devenir rapidement opérationnels sur le marché du travail.

Côté IA, nous organisons un hackathon pour la filière Coding & Digital Innovation en mars prochain. Le but pour nos étudiants : réaliser un projet avec les IA génératives tout en étant en mesure de différencier les prompts de ChatGPT et le fait de pouvoir connecter l’API GPT-3 pour l’intégrer dans un processus métier.

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